lundi 28 janvier 2013

Tout est dit...


Alors qu’à Noël, j’ai été submergée de cadals (vu le nombre, j’ai hésité à passer au pluriel) : un livre par fille (j’en ai deux) ... et puis c'est TOUT !
j’utilisais Twitter pour crier au monde à mes abonnés (j'en ai 29) ma déception et surtout étaler ma rage devant la goujaterie de celui qui partage mon quotidien.
Désespérée, je proposais au premierquimoffreuntruc de partir avec lui.
J’ai reçu moult propositions mais c’est le premier qui joue qui gagne, je m’adresse donc à TOI qui m’a offert une baguette tradi et un pain aux céréales.
Il me reste deux-trois trucs à régler et j'arrive !
Par contre, faut tout de même que tu saches certaines choses avant que mes valises côtoient ton balluchon :
  • J’ai des soucis de fuseaux horaires, il m’arrive toujours d’être en décalage avec celui de Paris, je suis donc régulièrement en jet lag retard
  • J'ai un sens de l'orientation de merde et vais systématiquement a l'opposé de ma destination, ce qui me vaut de faire girouette et de tourner en cercles concentriques sans jamais atteindre ma cible sans aide extérieure.
  • Je ronfle quand je suis malade.
  • Je repasse rien.
  • Mon input fonctionne à merveille mais mon output est putain de parasité !! C’est le bordel là-haut...
  • J'ai une touffe frisée qui fait office de cheveux.
  • Suis dépensière.
  • Je peux être très chiante.
  • A 11 ans, j'étais amoureuse de Fabrice JOSSO (Rémi dans Sans Famille), à 12, de Mickael JACKSON (période Beat It), à 13, d'Andrew RIDGELEY des Wham !, à 14, j'ai découvert qu'embrasser avec la langue était bien plus sympa que d'accrocher des posters au dessus de son lit.
  • J'ai assisté à plus de "Champs Elysées" avec Mimi DRUCKER que ne l'autorise la raison.
  • J'aime toujours souvent avoir raison.
  • Mon côté dominatrice prend le dessus a des moments parfois très improbables.
  • Ma poitrine bonnet profond m'empêche de trouver ce que j'aime dans les boutiques lambdas ou alors après avoir passé 2 heures 35 à vérifier chaque pièce une par une une. À croire que le monde s'arrête au bonnet C et que je suis la seule à pas savoir habiller mes gros lolos.
  • Je fais partie d'un ban de morues intergalactique classé secret défense. Je ne connais pas bien les codes, mais parait que c’est inné chez moi.
  • Je bois de la Ricoré le matin (c'est mon ami et kaça je passe une bonneuh journéeuh).
  • Je suis cliente GOLD Séphora et dépense des sommes astronomiques en produits de beauté et soins (je crois que j’ai peur de veillir en fait, mais refuse de me l'avouer).
  • Dès que le thermomètre dépasse 12 degrés, je mets mes chaussures sans chaussettes et je pue des pieds
  • Hyperactive, je peux littéralement "exploser" durant des heures / des jours (et user mon entourage) puis m'écrouler, épuisée , incapable de quoi que ce soit dans la minute qui suit mon implosion, vidée de toute énergie.
  • Je me couche avec les poules.
  • Je crie quand je joue au tennis (revers ET coups droits) et quand j'ai un orgasme.
  • Ma santé en est au même point que l'économie mondiale et y a pas de SAV.
  • Je suis addict aux compléments alimentaires.
  • Je prends une douche froide tous les matins.
  • Je m'enduis de monoï au quotidien (dans la première demie heure, ça colle un tantinet).
  • Mon côté souriant, avenant et charnel laisse à penser aux mâles que je croise que je suis une allumeuse vais les sucer incessamment sous peu mais c'est juste mon côté souriant, avenant et charnel.
  • J'ai treize paires de docs, c’est grave ?
  • Même si mon body crie "fuck me, I'm ovulating" tous les 25 jours, je ne reproduirai plus l'espèce. J'ai commencé il y a 20 ans, ai remis le couvert il y a 15 ans, et si on compte mes 10 années au service de l'Education Nationale avec au minimum 30 marmots par classe, 6 heures par jour, 150 jours par an, j'explose mon quota de geignardises, mensonges, coups bas, dents pas lavées, crottes dans les yeux et autres réjouissances enfantines.
  • Je ne sais pas voyager léger… Même pour aller passer trois jours à La Ferté Vidame, j’ai une garde-robe qui laisse à penser que je vais monter les marches du Palais de Cannes tous les soirs durant le festival « au cas où ». Au cas où je dînerais dans un sept étoiles, au cas où je croiserai Lambert Elbaz ou Vincent Wilson, au cas où je passerais un entretien d’embauche dans le trou du cul du monde.
  • Sobre, je dis beaucoup (trop) de bêtises, je ne t'explique pas le résultat avec deux verres dans le nez.
  • Je fais l'avion dans le métro ou en descendant mon boulevard.
Alors oui, je te vois devant ton écran, sucer ce qu’il te reste de doigts après les avoir mordus au fil des phrases,
je vois dans tes yeux clignoter « fatal error »,
je te vois te disant que la baguette était une mauvaise idée, que de toute façon tu l’as mangée et que tu n’as plus rien à m’offrir du tout.
Et encore, la liste est non exhaustive !
Je m'en remettrai, puis de toute façon, Jean-François m’a proposé de partager son pain au chocolat…

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