dimanche 27 janvier 2013

En Septembre


Pigalle, devenu notre QG;
Ta gueule d'ange quand Tu sors du metro;
La banquette que nous partageons;
Suis bien, cette impression bizarre que l'univers est en place et d'être juste là oui il faut...
Mon inhibiteur de pompe à protons qui nous conduit jusqu'à la pharmacie;
Ma main que Tu cherches, nos peaux qui se touchent;
Déambuler et papoter pour rejoindre le parking;
Mon output parasité dans la voiture;
 
Arnold retrouvé;
Bougies et photophores;
Fraises et framboises sucrées;
Des bulles enrubannées de rouge;
Discussion à bâtons rompus et le temps qui file;
Pas de contraintes, pas se dire qu'il faut partir, rejoindre ou retrouvé un/une autre;
 
Nous vieux, ça sera comment ?
On ressemble à y a sept ans ?
Ton miroir d'ascenseur, ma peur des petits creux au coin des yeux;
 
Mon corps qui Te réclame;
Ta bouche, enfin;
Un long baiser qui n'en finit pas;
Nos langues qui se cherchent;
Sentir Ta peau, Te déguster;
Me frotter à Ton désir;
Savourer Ton sexe, me repaitre de son odeur;
Ouvrir mes lèvres pour que Tu me pénètres et m'habites;
Tes cheveux tirés;
Nos vêtements enlevés;
Plonger dans Tes yeux;
Envie de Te manger;
Nos bassins qui s'emboîtent;
Nos soufflent qui se mêlent;
Le plaisir qui enfle et m'envahit;
Mes fesses tendues pour T'accueillir;
 
Se décider à aller se coucher;
Tes mains sur moi;
Me réveiller au petit matin et Te regarder, endormi;
Mes yeux arrêtés sur Ton bras dépassant de la couette, sur Ta barbe et Tes lèvres, sur Tes cheveux en bataille;
 
M'assoupir à nouveau et être éveillée par Ton désir entre mes cuisses;
Me coller à Toi et redécouvrir le plaisir de Toi dans moi;
Savourer...
Prendre Ton sexe dans ma bouche à défaut du croissant du matin :)
Admirer Ta main qui va et vient, tendre ma langue pour T'accueillir:
Te sentir m'inonder et couler le long de ma gorge;
T'embrasser, partout;
 
Me résoudre à me lever;
Douche, affaires rangées et trois cafés plus tard, Te laisser à Ta vie et conduire vers la mienne...

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